Anaëlle Clot, Artistes, Expositions passées

Anaëlle Clot | 12.02 – 24.03.2016

Vue de l'exposition Anaëlle Clot. Photo: Julien Palmilha

Anaëlle CLOT, Entre les fissures.
Exposition du 12 février au 24 mars 2016.

Vernissage jeudi 11 février dès 18h30

+ Minikiss: Julien Palmilha

Horaire d’ouverture:
Mercredi au vendredi : 11.00 – 18.30
Samedi: 11.00 – 18.00
Et sur rendez-vous au 078 921 82 62

Minutie et poésie sont probablement les premiers mots qui viennent à l’esprit devant les illustrations d’Anaëlle Clot (*1988). La jeune artiste lausannoise, également graphiste au sein de l’Atelier Cocchi, s’est fait un nom grâce à un style inimitable et une complexité technique proche de l’orfèvrerie.

Entre abstraction et figuration, elle trace, la main sûre, des éléments récurrents, prétextes à textures haptiques et motifs hallucinatoires. Plumes, végétaux, pelages, animaux, insectes, autant de possibilités visuelles que la jeune artiste expérimente. Jamais figés, ses dessins à la ligne raffinée montrent un univers où le morphing a sa place, où les choses s’entrelacent, se combinent, poussent, s’enfoncent, se dupliquent jusqu’à se transformer sous nos yeux émerveillés. On retrouve la magie de la découverte de la nature, de la vie mystérieuse de la nature, aussi belle qu’incontrôlable.

Sous une précision qui frôle la maniaquerie, l’ornement transpire une certaine jubilation brute et une tendresse loin d’être niaise. Le travail d’Anaëlle Clot est généreux et réveille des sensations chez le spectateur, ce n’est pas si courant.

Les œuvres, réalisées dans le cadre de sa première exposition personnelle à la galerie Kissthedesign, intitulée « Entre les fissures », s’intéressent aux brèches par lesquelles entrevoir un monde ouvert sur l’imaginaire, ainsi qu’aux blessures écologiques infligées par l’homme. Sans à priori moralisateur, l’artiste s’interroge sur le capital créatif de la fissure: Quelle vie se développe dans les interstices? La nature reprend ses droits après une catastrophe, mais sous quelle forme? Mutations, anomalies, un brusque changement s’opère dans le cours de l’évolution des espèces. C’est ainsi une cartographie de paysages toxiques, rêveries dystopiques d’un univers post-humain, qui se déploie dans l’espace de la galerie.

En parallèle à son exposition, Anaëlle Clot invite le photographe Julien Palmilha (*1981) à investir la vitrine Minikiss.

BIOGRAPHIE

Anaëlle Clot (*1988, Lausanne), vit et travaille à Lausanne comme graphiste et artiste.
Après une formation en communication visuelle à l’école romande d’art et de communication (ERACOM), elle est engagée en 2009 comme graphiste chez studio KO à Yverdon, puis en 2012 à l’Atelier Cocchi à Lausanne ou elle travaille encore actuellement.

Au même moment, elle lance le fanzine «Le Dévaloir» avec Laura Morales et Vanessa Besson, qui a pour but de démocratiser divers moyens d’expression artistique à travers un contenu éclectique. En parallèle, elle développe une pratique artistique et ses dessins sont depuis 2013 régulièrement exposés en Suisse, notamment entre autres à la galerie Kissthedesign (Objectif Gare en 2015 et Exposition d’hiver en 2014), Davel 14, Cully (Kaléidoscope, Cully Jazz Festival 2015), Espace Culturel de Assens, galerie Trait Noir, Fribourg, 100 beste Plakate, etc.

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