Artistes, Christophe Lambert, Expositions passées

Christophe Lambert | Life is sweet, part 2. | 2016

Christophe Lambert, The Bride, 2016

Christophe LAMBERT, LIFE IS SWEET, Part 2.
Exposition du 8 avril au 28 mai 2016, prolongée jusqu’au 4 juin

+ Minikiss: Monsignore Dies

Horaire d’ouverture:
Mercredi au vendredi : 11.00 – 18.30
Samedi: 11.00 – 17.00
Et sur rendez-vous au 078 921 82 62

 

Faisant directement suite à l’exposition LIFE IS SWEET, part 1. à la galerie Art-Etage de Bienne, la part 2. s’annonce comme le deuxième volet d’une série à l’américaine.

Fil rouge de la narration, la menace s’incarne dans la figure de l’homme à la cagoule et sa famille. Terroriste, serial killer, fou furieux ou simple cambrioleur, la question reste ouverte, mais une odeur de souffre s’en dégage et place le spectateur dans l’expectative.

Le cadre est planté, peintures, objets et collages se présentent comme autant de fragments énigmatiques d’une histoire aussi terrifiante que décalée.

L’artiste biennois, Christophe Lambert, signe ici sa troisième exposition personnelle à la galerie Kissthedesign. Artiste confirmé, actif sur la scène artistique suisse et européenne depuis plus de 10 ans, il a développé un style bien distinct, inspiré autant par l’imagerie punk que par les mythes consuméristes, culturels ou chevaleresques.
Blanche-Neige sous acide, serial killer en goguette, Bambi lubrique, apocalypse fluo, le monde de l’artiste expose une façade souriante sur laquelle transpire l’absurdité des postures et l’anarchie la plus totale.

L’œuvre de Christophe Lambert se nourrit autant de l’histoire, mythologie, guerres, histoire de l’art, que des tendances du moment qu’il puise indifféremment dans les actualités, les productions hollywoodiennes ou encore dans des créations alternatives plus confidentielles. Daesh, la culture de masse, les mignons petits héros de notre enfance, voire les enfants eux-mêmes, les meurtriers pervers, les groupes de métal hardcore, les produits dérivés de l’industrie du divertissement, tous se retrouvent dans l’univers explosif de l’artiste et se contaminent. La notion binaire de Bien et de Mal perd ici toute signification.

L’expérience n’est pas sans rappeler celle des parcs d’attraction : les mascottes en peluche, pourtant adorables, font pleurer les enfants et on se fait peur, autant qu’on s’émerveille, dans des manèges hantés de diables hilares ou de licornes multicolores. Un univers déviant mais jouissif, où les décors en carton pate imitent une réalité parallèle et recontextualisent des mondes imaginaires sous licence.

Avec Christophe Lambert, la vie est douce et montre le visage riant de portraits de famille, mais le pire se prépare.

 

BIOGRAPHIE

Christophe Lambert *1970 à La Chaux-de-Fonds, vit et travaille comme artiste à Bienne.

Son travail a été exposé internationalement entre autre à la galerie Kissthedesign, Lausanne (2010 et 2013), Galerie Guillaume Daeppen, Bâle, au centre PasquART, Bienne, Lokal Int, Bienne, Berliner Liste, Berlin, Scope, Bâle, heliumcowboy artspace, Hamburg, Thinkspace Art Gallery, Los Angeles, Galerie Art Etage, Bienne, Basta, Lausanne, Kunst Hal Rotterdam, Affordable Art Fair, Bruxelles, Loop, Barcelone, etc

Artiste primé (bourse de la ville de Bienne, fondation Anderfuhren, etc) il bénéficie d’un atelier à Bruxelles de 1990 à 2000 puis de 2006 à 2007. Il est également membre de la commission des Beaux-Arts de la ville de Bienne depuis 2009.

My Day with Christophe Lambert dans le numéro 2/2014 d’Espaces Contemporains

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